SOS pour le refuge EDEN VALLEY - risque de fermeture (plus aux normes) Recanoz (39)

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SOS POUR EDEN VALLEY : RISQUE IMMINENT DE FERMETURE

NOUS SAUVERONS LES CHIENS DU REFUGE EDEN VALLEY ! Les chiens nordiques du refuge Eden Valley vivent peut-être leurs dernières semaines. "Leur seul avenir si on nous oblige à fermer, ça sera l'euthanasie ! Il n'y aurait plus aucune structure pour ces chiens. Ils ont un passé si douloureux, ces chiens victimes de l'humain n'auront aucune chance de survie !" Le refuge de l'Eden Valley ne répond pas aux normes sanitaires. Il y a urgence : si les travaux ne peuvent pas commencer, le refuge se verra dans l'obligation de fermer. Aujourd'hui 30 chiens implaçables ailleurs, traumatisés par leur passé, y vivent. La situation est malheureusement très simple : c'est l'euthanasie qui attend les 30 chiens. C'est aussi tout ce qu'a construit Pascale, la présidente de l'association Eden Valley, depuis de nombreuses années, parfois au prix de sa santé, qui s'arrêterait d'un coup. Ce sont des centaines de chiens qui attendent eux aussi d'être pris en charge, qui ne pourraient plus être sauvés.

Depuis 2008, sous l'impulsion de sa présidente Pascale Laroche, l'association Eden Valley fait un travail incroyable et reconnu, pour sauver les chiens nordiques, principalement des Husky. 740 chiens sauvés en 8 ans. En 8 ans, ce sont 740 chiens nordiques qui ont été sauvés par l'association. Beaucoup d'entre eux ont été placés sous contrat en famille d'adoptant. Actuellement, il y a 30 chiens qui vivent au refuge de Eden Valley. Aujourd'hui, et depuis juillet 2015, Pascale a installé son refuge dans le Jura, à Recanoz, dans un cadre idéal pour eux. Le parcours de son association a été semé d'embûches, c'est le moins que l'on puisse dire. Pascale œuvre dans la protection animalière depuis plus de 30 ans. D'abord à titre personnel, puis, en 2008, elle a décidé de créer un refuge et une association, Eden Valley. En 8 ans, son refuge a dû déménager à de nombreuses reprises. Trop souvent, la présence des chiens dérange. Pascale en a fait les frais à plusieurs reprises. Elle a donné de sa personne, moralement, et physiquement. Tout a commencé en 2008, dans un champ ! "C'est ici et surtout comme ça, que l'Eden Valley a commencé ! Un abri sommaire où nous prenions nos repas à l'arrière du 4X4, et une petite tente où nous dormions tous les 4, avec mon mari et mes deux enfants ! Oui du réel et du concret, c'était le prix du sacrifice à faire pour sauver des vies !"

Pascale restait auprès des chiens, tout le temps, pour les soigner, les nourrir. Son mari, qui travaillait, la rejoignait les week-end. Son salaire permettait de financer leurs actions pour les chiens. Ce terrain, prêté gracieusement comprenait des boxes, dans un état de délabrement avancé, au milieu des ronces, que Pascale et son mari ont rénové. Ils se sont ensuite installés dans un ancien pavillon de chasse. Les conditions étaient très difficiles, il y a avait beaucoup d'humidité "On est tombés souvent malades... Nous avons vécu plusieurs mois de façon très très primitive ! Pas d'eau courante, on allait à une fontaine remplir des dizaines de bidons pour donner à boire aux chiens, nettoyer les boxes et pour se faire un brin de toilette !"

Puis, du jour au lendemain... le propriétaire leur a demandé de partir. "C'était une personne très lunatique". Il a fallu trouver un autre endroit. Pascale et ses chiens se sont retrouvés, en 2010 dans la Drôme, à Livron-sur-Drôme. Grâce à leurs économies, ils ont pu racheter une petite maison, avec un champ de 3 hectares. Ils ont construit 3 parcs, et des boxes pour leurs chiens, le tout aux normes. Ils y ont vécu jusqu'à l'année dernière. Ils ont dû partir, ils n'ont pas eu le choix. "J'ai fait un infarctus, suite à une hyper-tension réactionnelle". Ils ont craqué à cause du voisinage... Trop de stress pour Pascale, qui n'a pas supporté la pression du voisinage. Ca a commencé par des actes de malveillance à l'encontre des installations. A plusieurs reprises, Pascale a constaté des actes de sabotage des clôtures. "Le but de la manœuvre ? Faire s'échapper les chiens, pour qu'ils causent des dégâts dans le voisinage, et qu'on nous demande de partir" Mais le pire était à venir. "Nous avions recueilli ce petit chat depuis quelques jours. Soudain, il est devenu introuvable. On nous l'a ramené mort. Il a été torturé. Son ventre avait gonflé, il avait doublé de taille. On lui avait enlevé les yeux." Pascale a bien sûr déposé plainte, malheureusement sans suite.. "A force de coup bas, de méchanceté gratuite, une poignée d'individus a créé en moi un stress si violent que par deux fois déjà j'ai failli y laisser la vie. Ces gens sont sans pitié et prêts à tout... Oui durant toutes ces années ma famille et moi même avons vécu l'enfer… la cruauté humaine nous a frappé de plein fouet, et a failli me coûter la vie ! Jamais je n'oublierai que sans l'intervention de mon fils, l'Eden n'aurait plus de présidente car j'ai été victime d’un malaise cardiaque où j’ai faillis laisser la vie... Jamais je ne pourrai oublier ce qu'ont ressenti mon mari et mes deux fils qui ont assisté, pendant plus d'une heure aux soins qu'on me prodiguait pour me rendre transportable."

Trop c'est trop, il fallait partir. Un nouveau refuge, enfin... Pascale a trouvé dans le Jura, à Recanoz, un chenil à vendre. Ce chenil existait depuis longtemps, Pascale pensait du coup que le voisinage serait habitué. C'est un endroit idéal pour les chiens, il y a 50 boxes, un grand parc, et la proximité des forêts du Jura, idéal pour les ballades des chiens. Pascale a obtenu une autorisation préfectorale pour 110 chiens au total.

Quand ils sont arrivés dans ces lieux, il y avait 8 chiens laissés à l'abandon sans soins, mal nourris, avec de l’eau croupie…Les anciens propriétaires voulaient tous les faire euthanasier ! Mais, bien naturellement, Pascale n’a pas pu se résoudre à faire ça... "Notre première promenade avec eux, quel bonheur de les voir si heureux, certains se retournaient tout le temps comme pour nous dire merci de leur faire voir autre chose que la peur et le box. Eux qui n'existaient pas aux yeux du monde, ont maintenant tous un petit nom. Nous espérons qu’une gentille famille craquera pour eux." Aujourd’hui, Pascale a donc dans son refuge 30 chiens dont 22 huskies. Il y a au total 22 hectares : "Nous avons déjà effectué divers travaux de mise en place de 7 grands parcs, et nous avons dû réaménager 12 boxes"

Ce sont principalement des chiens qui proviennent de fourrières, qui ont été abandonnés spontanément. "Un Husky, c'est tellement mignon"

Les Huskys sont des chiens très particuliers. Et ils sont bien trop souvent victimes de leur "succès". Beaucoup de gens craquent pour eux, trop facilement, sans avoir conscience des difficultés et des contraintes nécessaires pour élever un chien comme ça. Pascale a placé des dizaines de chiens dans des familles, elle accorde une attention toute particulière à les sélectionner et à les contrôler du mieux possible. "Les nordiques sont des chiens géniaux qui sont tendres, affectueux et qui ont de nombreuses qualités... Je les pratique depuis si longtemps ! Mais il ne faut pas oublier qu'ils ont aussi des besoins ! Ce n'est pas parce qu'on a du terrain, un beau jardin paysagé et qu'on trouve que, dans ce cadre idyllique, un Husky irait bien dans ce décor, qu’on peut adopter un Husky... Surtout si ce Husky est seul et qu'en plus on est absent au moins 8 heures par jour !" Le Husky a besoin de vivre avec ses congénères. C'est aussi un chien très curieux, qui va essayer de fuguer par tous les moyens pour aller chercher ce qu'il lui manque. Chaque famille dans laquelle est placé un chien de l'association doit signer un contrat. Les chiens du refuge Eden Valley Ceux qui restent au refuge, ce sont ceux dont personne ne veut. Ils ont subi de lourds traumatismes, et leur comportement nécessite trop d'attention et de suivi. Il y a Dilly : "8 ans avec nous déjà... Il ne s'entend pas avec les autres chiens mais malgré tout il est très affectueux avec les humains, et c'est un très bon gardien. Il n'est pas vraiment typé nordique. Sans notre main tendue il allait être euthanasié !"

Il y a Flash, il va avoir 6 ans. Le pauvre est resté plus de 6 mois à l’attache. Depuis, malheureusement il a des troubles d’agressivité et a bien du mal à reprendre confiance en l’humain, ce qui rend son placement difficile.

ORCA, "Notre mamie qui a fêté ses 15 ans en décembre, elle est à nos côtés depuis plusieurs années suite au suicide de son maître"

Maya est, elle aussi, implaçable... Quel avenir pour elle ? Où ira-t-elle ? La piqûre ? La petite Maya revient de loin... "C'est une chienne qui a été tirée au fusil hypodermique... Elle était chez des particuliers et vivait avec un beauceron et un Husky, personne n'était opéré, et donc il y a eu saillie. Au moment venu de mettre ses petits au monde, MAYA a fugué, l'appel au loup a été de suite lancé ! Chasseurs et pompiers sont alors partis à sa recherche, et quand ces derniers ont trouvé Maya elle venait de mettre au monde 8 chiots. Un chasseur a eu la bêtise de vouloir attraper Maya qui a mordu ce dernier... Par chance, c'est le pompier qui a tiré avec son fusil et non le chasseur ! Ensuite, Maya a été stérilisée d'une façon "bouchère" ; ses petits ont été tués et Maya a été évacuée au sein d'une association dont je préfère taire le nom tellement cette dernière a été immonde ! Pour finir c'est la Fondation Bardot qui m a demandé d'intervenir pour prendre en charge cette chienne. Lorsque nous avons récupéré Maya, ça faisait 8 jours qu'elle vivait à la chaîne.. Elle n'avait eu aucun soin , nous avons pris en charge une chienne qui n'avait eu ni médicament pour lui couper sa montée de lait ni même pour soigner l'infection qu'elle avait suite à son ovariectomie ! Depuis, Maya nous fait confiance mais nous avançons à très petits pas, car elle a eu un tel traumatisme... Dès qu'elle voit une personne étrangère, Maya entre dans un tel état de stress qu'elle s'urine et parfois fait sous elle par peur..."

KEENY, traumatisée par son passé

"Elle était depuis 5 semaines en fourrière lorsque nous avons été alertés par une bénévole. Cette chienne était très agressive, et pour cause : lorsque nous nous sommes déplacés dans cette fourrière, Keeny était dans un piteux état. Ses deux oreilles étaient surinfectées avec des larves dans les conduits auditifs. Nous l'avons prise en charge, nous l'avons soignée avec bien du mal mais nous avons réussi. Au départ Keeny restait très méfiante vis-à-vis des humains, mais petit à petit, elle a réussi à nous accorder sa confiance... Mais voilà Keeny, malgré les années qui passent, reste une chienne très instable, pouvant vous faire de tendres léchouilles et la seconde d'après pouvant, se déclencher à mordre. Elle reste imprévisible, elle ne peut pas être adoptée... Mais qui sommes-nous pour décider du droit de vie ou de mort sur un animal ? C'est pour cela que j'ai décidé que Keeny resterait en parc entouré par nos soins mais nous ne pouvons prendre aucun risque quant à son placement" KAZAN "Il y a peu de temps nous avons accueilli un jeune mâle d'un an et demi qui devait être euthanasié pour avoir mordu ses maîtres. Cette famille est venu nous rencontrer et on a réussi à leur démontrer que leur chien n'était pas agressif, qu'il avait juste besoin d'être éduqué, et surtout recadré au niveau de la hiérarchie. Du coup pas d'euthanasie, pas d'abandon par contre on a mis en place un contrat d'accueil, où on a pris Kazan en charge et d'ici quelques temps la famille reviendra, passera une journée en éducation, et ensuite ils pourront repartir sereinement pour un nouveau départ. A ce jour Kazan progresse très bien et nous serons heureux de pouvoir suivre son évolution quand il retournera dans sa famille ...C'est aussi ça, Eden Valley !" Les domaines d'actions de l'association sont larges : sortir de fourrière des chiens en danger d'euthanasie, se mettre au service de la justice pour recueillir des chiens sous placement judiciaire, venir en aide aux maîtres de chiens nordiques qui rencontrent des difficultés avec leur compagnon, les épauler, les guider et au besoin de prendre en charge l'animal, placer des chiens en famille. "Nous intervenons également auprès des personnes âgées à fin de leur présenter nos petits pensionnaires pour leur apporter un peu de douceur, de tendresse et de chaleur humaine, de façon à faire une coupure de leur routine quotidienne et leur apporter un peu d’évasion et leur ouvrir de nouveaux centres d’intérêts. Nous organisons également des visites pédagogiques pour les écoles, les centres de loisirs, les centres éducatifs…" En 2015, ce sont 34 huskies qui ont été placés en famille par Pascale. Les chiens recueillis sont bien évidemment tous identifiés et stérilisés. Tous les chiens qui restent au refuge demandent énormément d'attention, de par leur race, mais aussi à cause de leur passé, bien difficile, souvent traumatisant. Les journées sont bien remplies. Pour Pascale, ça commence chaque jour dès 6h30. D'abord, s’occuper des 8 chiens qu’elle a adoptés, qui ne vivent pas dans le refuge, mais dans sa maison. Ce sont tous des chiens qui ont subi de graves maltraitances, dont Shasta, une chienne rescapée de Roumanie, qui demande beaucoup d'attention : "Shasta provient d’un sauvetage de Roumanie, elle souffre d’une épilepsie sévère elle a dû avoir plusieurs hospitalisations, nous avons failli la perdre à plusieurs reprises... Shasta a besoin d’une alimentation spéciale ainsi que ses traitements."

Puis, de 8 heures à 11 heures, direction le refuge, qui se trouve à proximité de la maison de Pascale : il faut nettoyer tous les boxes. A partir de 11 heures, il faut emmener les chiens en balade. C’est très important pour eux. Ce sont des chiens très curieux qui ont besoin de se dépenser chaque jour. Le nourrissage a lieu une fois par jour, en fin de journée. Les journées se finissent en général vers 20 heures.

Toute cette histoire, tous ces chiens sauvés... tout ça risque de se terminer bientôt "En 2016, suite à la nouvelle réglementation concernant les services vétérinaires, nous nous voyons dans l'obligation de mettre le site en conformité concernant l'assainissement!" C'est le système d'évacuation d'eau qu'il faut remettre aux normes. Concrètement, le refuge a besoin de mettre en place une micro-station d'épuration, répondant aux exigences du site. "Sans engagement de la part de l'association avant juillet prochain, de cette mise en conformité, le refuge de l'Eden Valley se verra fermer pour motif administratif, pour non-conformité !" Des personnes des services vétérinaires sont déjà passées à deux reprises pour signaler à Pascale ces manquements, et lui demander de mettre le refuge aux normes. La première visite, en juillet dernier, soit quelques jours à peine après leur installation, s'est très mal passée. "Nous venions à peine d'arriver. On n'avait pas eu le temps de commencer les aménagements, la réfection des boxes. Ils ont voulu nous faire peur. Ils ont commencé à parler de faire euthanasier les chiens..." Pascale a engagé une première série de travaux. "Depuis juillet dernier nous avons déjà fait de nombreux travaux sur le site : fuites à réparer, apporter l'eau potable au parc, fabriquer 7 parcs avec des fondations en béton, des clôtures électriques. Nous en déjà eu 18 000 euros de dépenses..." C'est lors de la seconde visite, en janvier dernier, que les services vétérinaires ont pointé la non-conformité de l'écoulement des eaux, et la menace de fermeture administrative. La prochaine visite est prévue en juillet prochain.

Rapidement, Pascale a lancé des appels d'offres pour chiffrer le montant des travaux nécessaires. "Mais nous sommes sur un site très important en taille - le refuge de l'Eden Valley peut accueillir jusqu'à 150 chiens - donc les travaux sont très chers!" Pascale a retenu un devis d'un entrepreneur, qui s'est mis en relation avec les services vétérinaires afin de valider les travaux à entreprendre. Le montant des travaux est énorme, et absolument non finançable par l'association Le montant total du devis est de 55 994 euros. "Pour stopper les démarches de fermeture à notre encontre, nous devons verser 30% à la signature de ce devis soit 16 798,32 euros". Le fait de signer l'engagement du devis au niveau de l'acompte, permettrait d'une part de commencer les travaux, et d'autre part d'avoir davantage de temps pour rassembler la globalité de la somme pour les travaux de la mise en conformité de l'assainissement. Pascale se démène pour obtenir les financements nécessaires. "A ce jour nous avons récolté 4 000 euros de dons. J'ai également entrepris des démarches afin d'obtenir une aide potentielle pour mise en conformité, de 7 000 euros. Egalement, dans le cadre d'une convention fourrière, je vais essayer d'obtenir une aide de 2 000 euros..." Pascale va également faire une demande auprès de le Fondation Bardot et de la Fondation 30 Millions d'Amis. "Mais là non plus, je ne sais pas du tout si elles nous accorderons une aide..." Pascale ne va pas baisser les bras. C'est une battante. Financièrement, elle a toujours réussi à faire face. C'est suffisamment rare - et honorifique - pour être souligné, mais l'association Eden Valley termine chaque année comptable de façon équilibrée, voire excédentaire. Pascale met un point d'honneur à équilibrer recettes et dépenses. Elle se démène pour organiser fréquemment des marchés de Noël, ventes sur tables, brocantes, vide-greniers... Pendant la belle saison, c'est presque tous ses dimanches qui sont consacrés à trouver de l'argent pour son association ! Elle a également le soutien de 450 adhérents, qui lui reversent une cotisation annuelle de 8 euros, et de bénévoles, qui l'aident à s'occuper de ses chiens et du refuge bien sûr. Et puis, il y a tous les apports personnels qu'elle et son mari peuvent se permettre de faire pour l'association, ce qui représente la majorité des ressources. Et les besoins sont importants. L'année dernière, il a fallu payer environ 8 000 euros pour nourrir les chiens, 12 000 euros de frais vétérinaire, 18 000 euros de travaux d'aménagement de son nouveau refuge- notamment la construction d'enclos sécurisés, 6 400 euros pour la rénovation des boxes... Mais cette fois, la marche est trop haute. Sans notre aide, elle n'y arrivera pas. "Je ne suis pas une adepte des SOS... mais là si nous n'arrivons pas à aboutir, on ne pourra pas continuer. Nous avons réellement besoin d'aide et de solidarité pour y arriver..." Quelles seraient les conséquences si l'association venait à fermer en juillet prochain ? C'est malheureusement très simple : c'est l'euthanasie qui attend les 30 chiens. C'est tout ce qu'a construit Pascale depuis 8 ans, parfois au prix de sa santé, qui s'arrêterait d'un coup. Ce sont des centaines de chiens qui attendent eux aussi d'être pris en charge, qui ne pourraient plus être sauvés. "Si nous fermons, il n'y aurait plus aucune structure pouvant venir en aide à ces chiens. Que vont devenir ces chiens au passé si douloureux, que nous savons gérer nous ici au refuge de L'Eden Valley, ces chiens victimes de l'humain n'aurons aucune chance de survie dans un autre refuge, dans aucune famille car ils seront catalogués comme ingérables ! Leur seul avenir si on nous oblige à fermer, ça sera l'euthanasie ! Pour ces vies je me bats au quotidien et pour continuer ce combat le refuge a besoin d'un coup de pouce , d'un élan de SOLIDARITE pour permettre à ces chiens et à d'autres de venir trouver un lieu dans lequel ils n'auront aucune crainte d'être malmené ou euthanasié!" Chers amis clicoeurs, c'est l'une des opérations les plus ambitieuses que nous ayons décidé de mettre en ligne. Mais à ce jour, plus de 3 600 collectes ont été mises en ligne sur Clic Animaux. Et toutes ont été clôturées, grâce à vous. Vous avez sauvé... plus de 14 000 animaux... Alors quand Pascale nous a expliqué toute cette histoire, nous avons dit oui. Nous avons besoin de l'aide de tous les clicoeurs pour cette opération extraordinaire. Aujourd'hui, comment aider l'association ? Nous avons proposé à Pascale de prendre en charge avec votre aide, le financement de l'acompte de 30% nécessaire au lancement des travaux. En date du 25 mars, Pascale a déjà collecté 4 000 euros. Il reste donc 12 798 euros à financer. Au fur et à mesure de l'avancée de la collecte, et en fonction des dons que Pascale pourra collecter en parallèle, ou des subventions qu'elle pourra toucher, ce montant pourra être ré évalué. Une chose est sûre : nous devons tout faire pour aider Pascale. "Je vous remercie du fond du cœur pour l'aide que vous pourrez apporter aux petits loups"

TOUS ENSEMBLE NOUS SAUVERONS LE REFUGE DE L'EDEN VALLEY !

Vos dons et appels du cœur permettront de financer la somme manquant pour obtenir l'acompte nécessaire de 30% du montant des travaux soit 12 798 euros.